Les 3 et 4 novembre 2022, des représentants des partenaires et organisations du Processus de Rabat se sont réunis à Bruxelles, en Belgique pour une Réunion thématique de haut niveau sur "Les transferts de fonds et le développement durable", coprésidée par la Belgique et le Ghana. Ils ont été rejoints par des représentants du Processus de Khartoum, un dialogue axé sur les routes migratoires entre la Corne de l'Afrique et l'Europe.
Un public nombreux et diversifié
La réunion s'est avérée cruciale pour rassembler les parties prenantes associées à la gouvernance mondiale des transferts de fonds. 140 participants se sont réunis à Bruxelles et connectés en ligne, représentant 38 pays européens et africains des deux Dialogues et plus de 30 organisations internationales et non gouvernementales. Cette audience nombreuse et diversifiée reflète l'importance que les partenaires du Processus de Rabat attachent au thème des transferts de fonds et du développement durable, qui est au centre du Domaine 1, Objectif 1 de son programme de coopération pluriannuel.
Examiner le rôle des parties prenantes et partager des initiatives concrètes
Le premier jour, les discussions ont porté sur le contexte général, l'état des lieux, les défis et les perspectives, ainsi que sur le rôle des différentes parties prenantes dans le domaine des transferts de fonds, comme les acteurs institutionnels et les acteurs du secteur privé. Les participants ont également abordé la question cruciale de la réduction des coûts des transferts de fonds et ont examiné le potentiel des nouvelles technologies à cet égard. La deuxième journée de réunion a été consacrée au partage d'initiatives concrètes qui rendent les transferts de fonds plus pertinents pour le développement.
Un domaine avec de multiples parties prenantes
L'une des conclusions de la réunion était que d'autres réunions entre les diverses parties prenantes actives dans le domaine des transferts de fonds devraient être encouragées dans un cadre institutionnalisé. La réunion a également fourni une plate-forme précieuse pour encourager une plus grande harmonisation entre les politiques liées aux transferts de fonds et celles axées sur la migration, tant dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil des migrants. En outre, il a été conclu que les régulateurs financiers et les opérateurs de transfert d'argent du secteur privé peuvent se réunir pour échanger leurs points de vue sur l'allègement des charges liées à la conformité réglementaire en ce qui concerne le transfert de fonds. Les conclusions ont également souligné que les "solutions du dernier kilomètre" devraient aller de pair avec une numérisation inclusive.
Ces points à retenir montrent en pratique comment tous les acteurs, qu'il s'agisse d'institutions (nationales, internationales ou régionales), de banques et d'agences de développement, d'organisations de diasporas ou du secteur privé sous toutes ses formes, peuvent contribuer à la formulation et à l'élaboration de politiques.
Les résultats
La réunion a été une expérience d'apprentissage mutuel qui a amélioré la compréhension technique des transferts de fonds et a contribué à la reproduction d'initiatives réussies. Le document final donne une vue d'ensemble des principales conclusions de la réunion et rend compte des meilleures pratiques, des défis et des opportunités liés aux transferts de fonds et au développement durable, tels qu'ils ont été mis en évidence au cours de la discussion.